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Communiqués de presse

Test des sirènes: les sourds toujours laissés pour compte!

En février 2015, lors de la journée de tests des sirènes, La fédération suisse des sourds avait salué la mise en service d’Altertswiss et fondait beaucoup d’espoir sur la promesse de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) d’envisager la mise sur pied d’un système d’alerte par téléphone portable, seul système réellement efficace en cas d’urgence pour les citoyens sourds. Un an après, rien n’a cependant bougé et en cas de réelle urgence, les citoyens sourds continueront à risquer leur vie par manque d’informations!

En février 2015, La Fédération suisse des sourds (SGB-FSS) avait salué le nouveau service Alertswiss, mis en place par l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP), qui diffuse des informations en cas de situation d’urgence via un site internet, Twitter et Youtube. Cela représentait une étape importante en vue d’un accès à l’information sans obstacles pour les citoyens sourds en cas d’alerte urgente et vitale.

Mais la Fédération suisse des sourds soulignait aussi que l’accès plein et entier, au sens de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, ne serait cependant atteint que lorsque les personnes sourdes seront informées, en cas de situation d’urgence, de manière automatique, sans devoir se montrer elles-mêmes proactives! Et c’est pourquoi la fédération milite pour un système d’alerte national via SMS. Système qui a, par exemple, été mis sur pied en Belgique et a fait ses preuves lors de l’alerte aux attentats à Bruxelles, en novembre 2015.

En ce mois de février 2016, malgré les promesses d l’OFPP d’envisager la mise sur pied d’un tel système d’alerte par téléphone portable dans le cadre d’un programme global visant à améliorer l’information à la population suisse en cas d’urgence, la Fédération suisse des sourds doit malheureusement constater que rien n’a évolué. Les citoyens sourds restent mis à l’écart en cas d’alerte de catastrophe ou de situation d’urgence et que par manque d’informations, ils risquent donc leur vie!

Publié le 4. février 2016