Langue

Communiqués de presse

«Haut & fort avec la langue des signes»

La langue des signes est la langue maternelle naturelle des personnes sourdes, c’est ce que la Fédération suisse des sourds tient à souligner à l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, le 21 février. En ligne, des personnes sourdes expliquent pourquoi la langue des signes est essentielle pour leur communication, leur éducation et leur culture. Ce faisant, elles démontrent également l’importance politique de la reconnaissance juridique de la langue des signes en Suisse.

Le 21 février est célébré dans le monde entier la Journée internationale de la langue maternelle. Cette journée a été créée par l’Unesco en 1999 et a pour objectif de promouvoir les langues maternelles, la diversité linguistique et culturelle et le multilinguisme. La Fédération suisse des sourds s’engage cette année sous la devise « Langue des signes, ma langue maternelle » afin d’attirer l’attention sur l’importance de la langue des signes pour les personnes sourdes. La langue des signes est la langue naturelle des personnes sourdes et celle grâce à laquelle elles peuvent commniquer de manière simple et aisée.

Sur le site https://sgbfsslandingpage.wordpress.com/, des personnes sourdes s’engagent en tant qu’ambassadrices de la minorité des personnes signantes. « Haut & fort », elles montrent qu’elles sont fières de leur langue maternelle, la langue des signes. Elles expliquent à quel point il est important pour elles de pouvoir s’exprimer et communiquer en langue des signes. Que ce soit en langue des signes suisse alémanique (DSGS), en langue des signes française (LSF) ou en langue des signes italienne (LIS), toutes les personnes sourdes, et toute autre personnes utilisant la langue des signes, sont invitées à publier elles-mêmes un témoignage.

La Fédération suisse des sourds s’engage pour la reconnaissance de la langue et de la culture des personnes sourdes. Suite à l’acceptation d’un postulat, le Conseil fédéral est actuellement chargé d’examiner les possibilités de reconnaissance juridique de la langue des signes. Ce n’est en effet qu’avec un accès sans entraves à l’information et à la communication que les personnes sourdes et malentendantes pourront être incluses dans tous les domaines de la société tels que le travail, l’éducation, la politique, l’accès à la santé ou encore la culture.

Publié le 19. février 2020